Travailler en intérim : ce qui évolue en 2019 - ADERIM

Au 1er janvier 2019, de nouvelles mesures prises par le Gouvernement ont été mises en place. Aujourd’hui, nous allons nous concentrer sur ce qui évolue pour travailler en intérim. Petit tour d’horizon des changements du côté des intérimaires et des employeurs.

Travailler en intérim : ce qui change pour les intérimaires

Augmentation du SMIC

Premier point, et non des moindres : l’augmentation du SMIC. Fixé à 9.88€ au 1er janvier 2018, il profite d’une valorisation de 1.5% pour l’année en cours. Le montant s’élève donc à présent à 10.03€ soit 1521,22€ mensuels pour un 35 heures/semaine. Le saviez-vous ? Le salaire minimum est revalorisé tous les ans ! Il est calculé en fonction de l’inflation observée pour les 20% de ménages aux plus faibles revenus. Y est ajouté ensuite la moitié du gain de pouvoir d’achat du salaire horaire de base. Pour ceux souhaitant continuer de travailler en intérim, c’est une hausse intéressante.

Prélèvement à la source

L’élément qui fait la une de l’actualité en ce début d’année, c’est bien sûr le prélèvement à la source. Mais quel impact pour les personnes qui continuent de travailler en intérim ? Désormais, l’employeur pourra directement saisir l’impôt pour l’administration fiscale sur le salaire de son employé. Par conséquent, chaque salarié sera prévenu au préalable de ce prélèvement. Cette mise en place facilite toutes les démarches et évite aux entreprises de prendre en charge le calcul des impôts.

Travailler en intérim : ce qui change pour les employeurs

Versement des cotisations

D’autre part, des modifications sont également observées pour les employeurs. La première concerne la date de versement des cotisations sociales obligatoires. Jusqu’alors, certaines entreprises versaient les salaires après le 10 du mois. Ces dernières devaient alors payer les cotisations sociales avant le 5 du deuxième mois suivant. La date a été avancée au 1er janvier. A présent, ces sociétés n’ont plus que jusqu’au 25 du mois en cours pour s’en acquitter. Pour prendre un exemple : une entreprise qui verse le salaire de janvier généralement le 11 février aura jusqu’au 25 février pour régler les cotisations sociales. Avant, elle avait jusqu’au 5 mars.

Les titres restaurant

En plus de la date des versements de cotisations, nous observons également un second changement pour les employeurs. Celui-ci concerne les titres restaurants, de plus en plus utilisés dans les entreprises. En 2015, 3.8 millions de salariés bénéficiaient de cet avantage en France. 140 000 entreprises les finançaient d’après une étude par l’Association Professionnelle des Émetteurs de Titres de Services (APETDS). Aujourd’hui, la participation employeur, fixée jusqu’ici à 5.43€, vient d’augmenter de quelques centimes. En effet, elle passe, au 1er janvier, à 5.52€.