IFM & ICP : comment ça marche ? - Aderim

IFM ou ICP sont des termes que vous êtes amené à entendre en tant qu’intérimaire… C’est pourquoi, aujourd’hui, on vous en dit un peu plus sur le sujet ! Comment ça marche ? À quoi cela correspond ? On vous explique tout ici !

Les IFM, comment ça marche ?

Les IFM, qu’est-ce que c’est ?

IFM est l’abréviation des Indemnités de Fin de Mission. Comme leur nom l’indique, cela correspond à une certaine somme versée au terme du Contrat de Travail Temporaire. Dans le cas de renouvellement de contrat, celles-ci ne sont versées qu’à la fin du dernier renouvellement. Les IFM ont été créées pour compenser l’aspect précaire du CTT.

Comment sont calculées les IFM ?

Les IFM sont calculées sur une base de 10% du montant brut de la rémunération perçue. Ainsi, il est assez simple de pouvoir simuler un calcul. Toutefois, il est important de noter qu’elles ne peuvent pas faire l’objet d’un versement anticiper. En effet, la loi ne prévoit aucun acompte possible des IFM. Par ailleurs, les IFM peuvent ne pas être versées dans certains cas. Il en est ainsi dans le cas d’une faute grave de l’intérimaire par exemple. Il en est de même lors d’un abandon de poste (liste non exhaustive).

Les ICP, comment ça marche ?

ICp : qu’est-ce que c’est ?

Les ICP ou ICCP sont les Indemnités Compensatrices de Congés Payés. Ces indemnités sont donc faites pour compenser les congés payés acquis pendant les missions réalisées. De la même façon que les IFM, elles sont versées au terme du CTT et de ses éventuels renouvellements. C’est un droit qui reste acquis, même en cas d’évolution du CTT vers un CDI.

Comment sont calculés les ICP ?

Les ICP représentent environ 10% du montant brut de la rémunération globale du contrat. Au même titre que les IFM, les ICP ne peuvent être versées avant le terme du contrat. En effet, là encore, la loi ne prévoit aucun acompte possible. Cependant, une démission n’annule pas ce droit, contrairement aux IFM. Toutefois, il est important de noter que les ICP sont soumises aux cotisations sociales, mais aussi à l’impôt sur le revenu.